Le portrait fascinant d’une grande artiste en devenir
Lorsque la cinéaste danoise Lea Glob filme Apolonia Sokol pour la première fois, en 2009, elle semble mener une vie de conte de fée. La talentueuse artiste est née dans un théâtre underground à Paris et a grandi dans une communauté d’artistes avant d’étudier aux Beaux-Arts de Paris. Au fil des années, Lea Glob a continué à filmer la charismatique Apolonia et un lien spécial s’est développé entre les deux jeunes femmes.
Avec ce premier documentaire en solo, Lea Glob affirme un talent certain à dire l’intimité d’une femme, sa quête personnelle mais aussi son travail d’artiste, parfois indissociables. La cinéaste développe un lien unique, bouleversant, avec son sujet, et nous permet d’approcher Apolonia Sokol de façon tout à fait singulière.
Diplômée de la National film school du Danemark en 2011, Lea Glob se fait remarquer avec son court métrage de fin d’étude, Mødet med min far Kasper Højhat (2011), un film autobiographique où elle retrouve son père disparu depuis longtemps. Elle travaille ensuite sur le projet documentaire Human Female Sexuality. En 2014, elle remporte le Nordic Dox Award pour Olmo and the Seagull, réalisé avec Petra Costa. Elle co-réalise ensuite Venus (2016) avec Mette Carla Albrechtsen, film sélectionné au IDFA à Amsterdam. Apolonia, Apolonia est son premier long métrage en solo.
